Neufchâtel AOP

Le lait qui permet la fabrication des Neufchâtel vient tout droit du Pays de Bray. Il est caillé et ensuite égoutté en deux étapes : celui-ci est d’abord versé dans une toile puis la pâte est légèrement pressée. Les fromages sont enfin transportés dans des caves d’affinage à une température comprise entre 12 et 15°C.

La légende raconte que les jeunes Normandes offraient des fromages Neufchâtel aux soldats anglais dont elles étaient amoureuses pendant la guerre de Cent Ans. Cependant, si sa forme la plus connue et la plus populaire est celle du cœur, le Neufchâtel existe également sous forme de bonde, de carré ou de briquette. Il pèse ainsi, selon les formats, de 100 à 600 g.

En cuisine, le Neufchâtel apporte surtout sa tonalité salée, qui le destine tout particulièrement aux farces et sauces nappantes. On peut l’associer, en dessert, à des pommes acidulées, découpées en lamelles, déshydratées au four et  légèrement croquantes, à disposer sur de fines tranches de fromage. Ou bien réaliser une tarte ou un mendiant : découpez un cœur ou une bonde dans l’épaisseur et garnissez-les d’un mélange de cerneaux de noix, noisettes, noix de cajou, amandes, raisins de Corinthe…, que vous pouvez lier avec du mascarpone.

Les fromages à pâte molle et croûte fleurie sont à garder au frais dans un réfrigérateur, dans leur emballage ou sous une cloche. Il est déconseillé d’exposer le fromage à une trop forte chaleur ou à des variations de température. Afin de conserver tout son goût et sa saveur, on veille à l’emballer seul, séparé des autres fromages.