A quoi sert le Nutri-Score ? Découvrez-en plus sur cet indicateur nutritionnel.
Afin de mieux connaître la qualité nutritionnelle des aliments proposés dans le commerce, Santé Publique France a créé le logo Nutri-Score. Découvrez comment il fonctionne et sur quoi reposent les calculs.
Le Nutri-Score : comment ça marche ?
Notons que le Nutri-Score n’est pas obligatoire, chaque industriel peut décider ou non de l’apposer sur son produit afin de mieux informer le consommateur. Par ailleurs, seuls l’ensemble des boissons non alcoolisées et les aliments transformés sont concernés par cette notation.
Comment calculer le Nutri-score d’un produit ou d’un plat ?
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Parmi les facteurs à limiter dans l’alimentation – comptabilisés en points négatifs – on compte l’énergie en kJ, les acides gras saturés, le sel et les sucres simples.
Parmi les facteurs à favoriser dans l’alimentation – comptabilisés en points positifs – sont comprises les protéines et la proportion de fruits, de légumes, de légumineuses, fruits à coque, les huiles de colza noix olive et de fibres.
Les limites du Nutri-Score
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Concernant la notion de portion : l’évaluation est réalisée sur 100 g de produit et ne tient donc pas en compte la portion qui sera consommée. Ainsi, la portion de fromage recommandée est d’environ 30 g par jour… et non 100 g !
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Le Nutri-Score ne prend pas en compte la présence des micro-nutriments dans les aliments. Les vitamines, minéraux et oligo-éléments présents dans les aliments sont pourtant essentiels pour le bon fonctionnement de notre corps. Concernant le fromage, il est à noter que la présence du calcium n’est pas pris en compte par l’algorithme du Nutriscore, alors que celui-ci contribue au maintien normal des os et des dents.
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Le degré de transformation du produit n’est pas pris en compte et les aliments ultra-transformés avec une longue liste d'ingrédients et la présence d’additifs peuvent être paradoxalement bien notés. Ainsi la liste courte de la majorité des fromages (lait, ferments, sel) n’est pas valorisée par le Nutriscore.
Vers une vision plus globale de l’alimentation...