Bacchus à la table du Père Noël
Pour accompagner votre repas de fête et sublimer nos fromages, le vin blanc et le vin rouge sont de parfaits alliés. Faire le choix d’une bouteille de vin bio permet de préserver au mieux les sols et l’écosystème environnant. Trois options s’offrent à nous :
Le vin bio : il est encadré au niveau européen et seuls les pesticides et herbicides d’origine naturelle sont autorisés.
Le vin biodynamique : les doses de soufre et de cuivre sont remplacées par des tisanes et décoctions de plantes. L’ajout d’enzymes, de levures et de tanins est interdit.
Le vin naturel : le raisin doit être issu de l’agriculture biologique ou de la biodynamie. L’usage de désherbants ou de produits de synthèse sont interdits et les vendanges sont manuelles. Les sulfites, généralement mal tolérés par l’organisme, sont également prohibés.
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »
De la viande, oui, mais de qualité !
Si nous limitons notre consommation de viande au quotidien en adoptant un régime flexitarien, les fêtes de fin d’année sont l’occasion de déguster une belle pièce de viande soigneusement sélectionnée !
En optant pour une viande labellisée, locale et/ou bio, nous faisons le choix du respect des conditions d’élevage, de l’environnement (à noter que l’élevage intensif est responsable – entre autres – de l’émission de 18 % de gaz à effet de serre), de la juste rémunération des éleveurs mais aussi de la traçabilité et de la proximité de notre produit… sans compter les nombreuses qualités gustatives. Volaille de Bresse, canard de Challans, Chapon de Bresse farci au bleu, agneau des Pré Salé... Les viandes locales ne manquent pas de saveurs !
Un conseil en la matière : se rapprocher du boucher pour connaître la provenance de notre viande. Si la viande est achetée en supermarché, on veille à ce que les mentions « élevé en liberté », « élevé en plein air », « biologique » et « nourris à l’herbe » soient bien présentes sur l’emballage.
Des légumes frais et de saison
Pour accompagner sa viande ou autres poissons de fêtes, pourquoi ne pas opter pour des légumes de saison frais et gourmands ? Pour un engagement éco-responsable, on se tourne de préférence vers des légumes bio et de saison (le chou, le potimarron, les courges, le navet boule d’or, etc.), idéalement sélectionnés sur un marché ou chez un producteur local. Objectif ? Limiter notre empreinte carbone !
A noter également que certains agriculteurs ne sont pas labellisés bio - pour des questions de budget notamment - mais qu’ils respectent un cahier des charges proche de ces engagements. On n'hésite pas à poser la question à son maraîcher préféré…
Si on opte pour des légumes hors saison, on les choisit surgelés et idéalement de provenance française. Ces derniers auront été cueillis à maturité et auront ainsi conservé l’ensemble de leurs nutriments.
Du fromage gourmand… et responsable !
Traditionnellement, un bon repas – a fortiori un repas de fête - se conclut par un généreux plateau de fromages. Aussi, pour ravir les papilles de ses convives avec des produits frais et savoureux, on mise sur l’achat de fromages à la coupe pour composer de beaux plateaux et ainsi éviter le gaspillage et la multiplication des emballages.
De la même manière, on privilégie au maximum les productions respectueuses des hommes et de l’environnement. Par exemple, les fromages AOP sont élaborés avec du lait collecté localement et produits selon des pratiques strictement encadrées, s’inscrivant ainsi dans la philosophie du « consommer local ». Un bon moyen d’appuyer l’économie française tout en se régalant !
Attention, tous les fromages ne bénéficient pas d’une AOP ou encore d’un label bio, mais ils sont nombreux à s’appuyer sur des chartes d’élevage rigoureuses avec des pratiques de production plus responsables.
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Anti-gaspi pour un Noël réussi
On redoute le trop-plein de victuailles ? Plusieurs solutions existent pour une cuisine anti-gaspi:
Tout d’abord, à l’arrivée de ses convives, on pense à sortir son plateau de fromages à l’avance. Cela lui permettra non seulement de se tempérer, mais également d’être vu par les invités. Le but : qu’ils gardent inconsciemment une place dans leur ventre pour cette dégustation de fin de repas.
On prévoit un espace dans son congélateur pour y déposer les restes et l'on propose également à ses convives d’en emporter chez eux. Pour éviter l’utilisation de sachets plastiques, bien leur demander en amont de ramener leurs Tupperware.
Enfin, dans les jours qui suivent, on n'hésite pas à cuisiner ses restes et fonds de frigo : faire des pizzas maison au fromage, des gratins de légumes de saison, une sauce crémeuse au bleu, etc. Par ailleurs, nous avons jusqu’à 15 jours après l'ouverture pour consommer ses fromages préférés !
On pense également au compost pour y déposer ses restes, type épluchures, croûtes de fromage, coquilles d’œuf, etc.
La rédaction Quiveutdufromage.com vous souhaite de belles fêtes... gourmandes et responsables !